En sa qualité de porte-parole national des radiodiffuseurs privés du Canada, l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) est déçue de constater que le règlement qui vient d’être annoncé pour la Loi sur les nouvelles en ligne ne reflète pas le rôle important que jouent les radiodiffuseurs privés de toutes les tailles dans le marché canadien des nouvelles.

« La Loi sur les nouvelles en ligne n’est qu’un élément de la mission critique de soutenir les nouvelles dans ce pays », a déclaré le président de l’ACR, Kevin Desjardins. « Il faut prendre des mesures plus urgentes pour soutenir les nouvelles radiodiffusées, si l’on souhaite avoir un écosystème de journalisme en bonne santé qui puisse continuer à tenir les Canadiens informés de façon adéquate, » a-t-il ajouté.

Même si elles sont la source la plus importante de nouvelles pour les Canadiens, les stations de radio et de télévision commerciales continuent d’être laissées de côté quand il s’agit de moyens essentiels de soutenir le secteur des nouvelles, y compris le crédit d’impôt pour la main-d’oeuvre journalistique canadienne.

La répartition des fonds qui est énoncée dans le règlement rendu public aujourd’hui ne correspond ni à l’investissement de chaque secteur dans les nouvelles ni aux modes de consommation des Canadiens. Selon les résultats de recherches effectuées par Communications Management Inc., les services de télévision privés font la plus grande contribution financière aux nouvelles.

« Toutes les organisations de nouvelles, peu importe leur origine, existent maintenant dans un univers multimédia en ligne, » de dire M. Desjardins. Il a poursuit en disant « les radiodiffuseurs privés du Canada ont besoin de moyens de soutien équitables pour continuer à présenter des reportages importants et factuels auxquels se fient les communautés qu’ils desservent. »