L’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) salue le projet de loi C-18, la Loi sur les nouvelles en ligne, comme une étape importante vers la reconnaissance de la valeur du contenu de nouvelles présenté par les radiodiffuseurs privés et la mise sur pied du cadre essentiel pour la négociation équitable entre les organisations de nouvelles et les plateformes en ligne.

Le maintien de salles de nouvelles professionnelles au sein des communautés à travers le pays représente un engagement fondamental des radiodiffuseurs privés. L’an dernier, cet engagement s’est traduit par un investissement de 681 millions de dollars en émissions de nouvelles et d’information communautaire. Nous savons également que les Canadiens ont indiqué que lorsqu’ils cherchent des nouvelles en ligne, les sources liées aux sites de radiodiffuseurs sont celles en qui ils ont le plus confiance.

Toutefois, des plateformes étrangères en ligne comme Google et Facebook ont accaparé les marchés de la recherche et de la publicité pendant la dernière décennie, sans indemniser les sites de nouvelles pour la valeur réalisée par l’interaction de l’utilisateur avec leur contenu.

Devant le fait que les radiodiffuseurs et les éditeurs de nouvelles peinent à maintenir les ressources nécessaires pour continuer à informer les Canadiens, il est essentiel d’élaborer un cadre de politique qui aide à reconnaître la valeur de leur contenu en ligne. Ce cadre doit tenir compte des contributions uniques qu’apportent les organisations de nouvelles canadiennes au bien public, et aussi du bénéfice que les plateformes numériques en position dominante leur soutirent.

L’ACR est d’avis que le projet de loi C-18 établirait un cadre de négociation équitable et raisonnable pour les organisations de nouvelles canadiennes et les plateformes numériques mondiales de grande taille, de manière semblable à ce qui a été démontré comme étant efficace en Australie.

Les radiodiffuseurs privés du Canada veulent rester une source fiable de nouvelles locales, nationales et internationales pour les Canadiens. Mais si l’on souhaite qu’ils réalisent cet objectif, il faut qu’ils aient la possibilité équitable d’être indemnisés pour la valeur de leur contenu de nouvelles.